Maire : Michel JACOB 

 

Mairie :

Rue Saint Caprais – 51230 CONNANTRE

Tél : 03 26 42 52 70

Site internet : www.connantre51.fr

 

Permanences :

LUNDI MARDI JEUDI 9h-12h/14h-18h
MERCREDI 10h-12h
VENDREDI 14h-18h

 

Canton : canton de Vertus-Plaine Champenoise

Habitants : 1023 Connantrats et Connantrates

Superficie : 2 855 hectares

Densité : 38,60 hab./km²

 

Histoire :

 

Quand on parle de Connantre, bien sûr le mot qui vient à l’idée, c’est « sucrerie ».

Et c’est vrai que cet énorme investissement de la fin des années 70 a beaucoup influé sur la physionomie de la commune.

 

Au niveau économique, cette implantation a entraîné une offre d’emplois très importante, sans compter les entreprises sous-traitantes qui en ont bénéficié, comme les transporteurs. Les infrastructures ont été adaptées en conséquence, avec le doublement d’une partie de la RN 4, la déviation et l’amélioration de la traversée du village.

 

Des lotissements ont vu le jour, et la population a doublé en quelques années.

Les agriculteurs, même s’ils sont moins nombreux, se partagent les 2804 hectares du territoire qui longe la vallée

de la Vaure et s’arrête au pied des vignes du Mont-Août. Deux fermes, Sainte-Sophie et Nozet, se trouvent à quelques kilomètres du centre du bourg. D’après les historiens locaux, Nozet existait déjà au 12ème siècle et dépendait de l’abbaye du Reclus à Talus-Saint-Prix.

 

Mais Connantre a aussi connu des moments douloureux au cours de son histoire. En 1916, deux camps de prisonniers allemands étaient installés de chaque côté de la route de Broussy, à hauteur de la ferme de Sainte-Sophie. Quant à la gare de triage, appelée gare régulatrice, elle était chargée d’acheminer les trains à destination des zones de conflits.

On y trouvait, sur une superficie de 300 hectares, toutes les infrastructures militaires, et même un hôpital de 300 lits.

L’effectif sur place était d’environ 5000 hommes. Les hostilités terminées, la gare repris son activité civile sous la

direction de la Compagnie de l’Est, qui devint SNCF en 1938. Elle fut utilisée à nouveau par les Allemands pendant l’Occupation, et bombardée le 18 août 1944. C’est sur une partie de son site qu’est installée la sucrerie.

 

Un peu plus au nord, se trouve un cimetière militaire qui fut installé pendant la guerre 1914-18. A l’origine, il recevait toutes les nationalités, puis après le transfert du cimetière provisoire de Normée en 1920, il devint exclusivement allemand.

 

(Extrait du livre de 2010 "Le canton de Fère-Champenoise, vues d'hier et d'aujourd'hui"de l'Association Mémoire Fertonne)

 

Héraldique :

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

d'azur à la levrette passante d'argent, colletée d'or, au chef de gueules soutenu d'or, chargé d'un croissant aussi d'argent, accosté de deux étoiles du même.

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